Samy Thiébault dans la Quotidienne KR du #21 avril

ALBUM

SAMY THIEBAULT • Symphonic Tales • (Gaya Music Production)

La saxophoniste Samy Thiébault a toujours été dans une recherche permanente, celle de se dépasser et de réinventer les styles. Cette volonté incessante de métisser les styles pourrait-elle s’expliquer par le fait qu’il soit né en Côte D’Ivoire de parents enseignants ? 

D’une formation solide, le musicien suit un parcours classique au sein du CNR de Bordeaux puis rentre en 2004 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de jazz dont il sort en 2008. Parallèlement à ses études musicales, il obtient en 2001 une maîtrise de philosophie mention TB à la Sorbonne.
Il y a dix ans, il créait le label Gaya Music Production sur lequel il sort ses albums, et dont il en est aujourd’hui le directeur artistique.

Samy dispose déjà d’une discographie conséquente avec un premier album Blues For Nel sorti en 2004, alors qu’il est encore au conservatoire. Puis Gaya Scienza arrive en 2007, suivi par Upanishad Expériences en 2010. En 2013 paraît l’album Clear Fire un album qui va recentrer son jeu, et qui sera salué à l’unanimité par sa qualité de jeu « Coltranien ».

Toujours en quête, Feast of Friends sort en 2015. Ce dernier est un hommage aux Doors, et notamment à l’imagerie de Jim Morisson. Plus adaptable, la tournée qui suit cette sortie permet à Samy et à son groupe de tourner sur les quatre continents. Un an après, l’album Rebirth pointe son nez, et concrétisera la renommée de Samy par la présence du trompettiste Avishai Cohen en tant qu’invité principal.
Il y a tout juste un an sortait Caribbean Stories un nouveau volet discographique gorgé de soleil, où le saxophoniste nous entraînait aux rythmes du merengue, du chachacha et autres calypso. 

Aujourd’hui, une nouvelle étape a été engagée dans la carrière de l’artiste. Fini le quartet, bienvenu à l’orchestre symphonique ! Effectivement le saxophoniste-flûtiste, comme tous les grands jammens de la musique modale, a toujours bénéficié d’un attrait particulier pour la musique de RavelDebussy et Fauré. Cette musique modale que l’on retrouve aussi dans cette symphonie caractérisée notamment dans la musique indienne.

Samy se tourne ainsi vers l’Orchestre Symphonique de Bretagne avec à sa tête un jeune chef, Aurélien Azan Zielinski. Les arrangements sont confiés à Vincent Artaud, et Samy a fait appel à ses fidèles partenaires compagnons d’arme dont Adrien Chicot au piano, Sylvain Romano à la contrebasse et Philippe Soirat à la batterie, auquel s’ajoute les tablas de Mosin Khan Kawa

« Cherche bien en toi-même ce que tu veux être puisque tu es tout. »

Poète persan. Une phrase qui correspond bien à la recherche musicale de Samy…

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