MaMA, dix ans au service des musiciens ! (KR348)

Du 16 au 18 octobre dernier, le MaMA fêtait ses 10 ans (le MaMA Invent, son 5eanniversaire) et affichait une augmentation d’affluence de 8 % par rapport à 2018. Cette hausse pourrait s’expliquer par une billetterie pour le public en plein essor avec les formules Pass 1 jour et Pass 3 jours. Ainsi, 5 850 pass publics ont été délivrés (+6 %).

Crédit : Noémie Coissac

mamafestival.com

Le budget global du MaMA s’élève à 1,4 M d’euros et ce dernier a réuni 396 personnes qui ont œuvré pour mener à bien un événement allant de La Chapelle, Anvers, Pigalle, Blanche à la Place de Clichy. Si le MaMA est devenu un rendez-vous incontournable, il fait toujours figure de séance de rattrapage pour les acteurs de la filière musicale qui ne peuvent se déplacer au Midem. 
La différence entre ces deux événements réside en deux points. Tout d’abord, l’aspect international largement en faveur du Midem : la part des internationaux au MaMA sur les 6 398 professionnels présents s’élève à 32 % seulement en 2019 et ce, même si 56 nationalités étaient représentées (à noter cette année, un focus tourné vers le Portugal). Autre différence, l’axe scène et plus généralement les structures associatives, qui tourne cette fois-ci à l’avantage du MaMA. Si le MaMA n’apporte pas la mer, il rééquilibre la cible visant l’international et l’édition musicale du Midem. Il faut noter que 2 398 structures, toutes catégories confondues, étaient présentes en 2019, c’est +12 % sur 2018. 

The place to be

Alors, au bout de dix ans, le MaMA s’est-il réinventé ? Pas vraiment, le concept demeure le même : convention le jour et concerts le soir. Est-il utile de s’y rendre ? La réponse est oui, car le contenu des conférences sans cesse réactualisé reste riche grâce à l’expertise de 442 intervenant(es) (dont 40 % de femmes, d’ailleurs le MaMA a mis l’accent en 2019 sur la place des femmes dans l’industrie musicale). 
Et puis, le MaMA c’est trois jours d’affilée où l’on traîne entre le Trianon et l’Élysée Montmartre, sans parler du trottoir bondé du matin jusqu’au soir et forcément on y rencontre les gens du métier comme on dit. Ça donne l’occasion aux habitués de se revoir à chaque édition, et aux artistes qui découvrent l’événement de tenter leur chance vis-à-vis des acteurs présents, outre les speed meetingsqui leur étaient dédiés durant la convention. 

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Music at night

Quant à la partie festival, elle a réuni 175 artistes programmé(es) dans 16 salles et lieux atypiques du 9eet du 18e. À noter, « Avant-Garde », une opération soutenue par l’Institut Français, la Sacem et Yourope, qui vise à favoriser l’exportation des artistes français.

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