INITIATION AU MASTERING (PART 8 ET FIN)


Nous voici donc arrivés au terme de ce parcours initiatique en studio de mastering… Bien sûr,il y aurait encore beaucoup à dire mais disons que, modestement, nous avons envisagé cette spécialité dans ses grands principes : exigences acoustiques du lieu, équipements, approche et méthode. C’est donc logiquement sur la toute dernière étape du processus de traitements que nous allons nous pencher aujourd’hui pour clore cette série !
Reprenons donc notre workflow là où nous l’avions laissé le mois dernier. Après avoir nettoyé, traité, valorisé et embelli notre signal, c’est à présent une véritable mise au standard dont il s’agit puisqu’il faut le faire correspondre aux normes en vigueur. Nous devons pouvoir le comparer à d’autres productions tout en étant « raccord » avec les niveaux, largeurs et couleurs du moment. Parallèlement, c’est une évidence, les morceaux de l’album doivent également être homogènes entre eux et même si nous savons qu’ils peuvent aujourd’hui s’acheter et s’écouter de manière isolée, la notion d’album subsiste. Le fil rouge qui relie les différents titres entre eux doit rester bien perceptible afin de préserver l’immersion dans un même « film musical ». Un album reste un livre dont les différentes plages sont les chapitres. Notons d’ailleurs qu’il est préférable de simuler le mastering d’un album physique, même dans le cas d’une distribution purement électronique. D’abord parce que le travail sera ainsi facilement transposable sur un éventuel support à venir et ensuite parce que cela renforce le lien naturel entre les titres et nous évite donc de trop morceler l’album en morceaux individuels.

Retrouvez la suite de cette pédagogie dans KR n°304 actuellement en kiosque..